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Le mot du Nouvel An du président de l’Académie de Vaucluse

Une nouvelle année commence. Dans les incertitudes nationales et internationales chacun doit jouer son rôle et notre compagnie doit continuer avec détermination ses activités car elles participent au lien qui unit tous les amateurs d’Histoire, des Arts, des Sciences et Lettres, autant de sujets essentiels apportant un ancrage et la certitude de défendre d’importantes causes culturelles.

2025, année qui sera marquée à Avignon par le projet “Terre de Cultures” où nos préoccupations et intérêts doivent être représentés, doit également être celle de nouvelles orientations. Ainsi, le parrainage que l’Académie apporte à la conférence de Jean-Marie Guillon en association avec la société Archipal, est une première pierre significative de notre volonté de prendre en considération le territoire vauclusien dans son intégralité. Une journée récemment consacrée aux sociétés savantes et associations patrimoniales (Bibliothèque Inguimbertine, novembre 2024) a montré la nécessité dans laquelle nous nous trouvons de mieux connaître nos homologues qui s’activent au cœur de territoires où l’intérêt pour l’histoire et les patrimoines ne faiblit pas (Orange, Carpentras, pays de Sault, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Apt, etc.). En 2025 nous chercherons à confirmer nos liens avec ce réseau actif. Elle a également fait surgir des problématiques communes dont les aides et soutiens en financements publics et le recrutement de nouveaux membres : là se pose la question des jeunes générations qu’il nous faut aller chercher. Ne l’oublions pas en effet : l’intérêt pour l’histoire, le patrimoine et les mémoires locales ne tarit pas. Il s’agit donc que des sociétés comme la nôtre sachent rappeler qu’elles existent, travaillent, cherchent et produisent ainsi que le prouve la dernière livraison de nos Mémoires (édition 2016-2017) prenant la suite d’une longue tradition remontant à 1882.

Chacun le comprendra, nous devons demeurer optimistes et continuer de croire en ce qui nous anime. Tous les sociétaires et adhérents qui ont été présentés et élus lors de nos diverses séances ont également un rôle à jouer en accompagnant cette quête d’ouverture, cette recherche de nouvelles forces, cette volonté de poursuivre la production et la valorisation des recherches que les uns et les autres conduisent.

Selon la tradition, comme tous les deux ans, 2025 sera l’année de la remise des prix de l’Académie au cours d’une séance solennelle qui se déroulera en octobre. Elle sera l’occasion de mettre en valeur des talents et des savoirs que notre département de Vaucluse peut s’enorgueillir de posséder. Cela fait partie des missions que notre société savante assume avec conviction.

Avec l’adresse de mes meilleurs vœux pour vous et les vôtres, soyez assurés, chères et chers collègues, du dévouement complet du conseil au nom duquel je m’adresse à vous.

Sylvestre Clap
Président de l’Académie de Vaucluse

Prochaine séance de l’Académie de Vaucluse

Le mercredi 3 novembre 2021 à 17H30 aura lieu à la salle des fêtes de l’hôtel de ville d’Avignon la séance publique de l’Académie ; Blandine Silvestre traitera le sujet suivant : Claude Floren, secrétaire d’État et archiviste de la Chambre apostolique en la légation d’Avignon (1654-1691).
Seront présentées les candidatures de madame Nathalie Gensonnet et de messieurs Claude Bourget, Laurent Gensonnet, Franck Guillaume, Samuel Macaigne et Arnaud Renouard.

Quelques articles et ouvrages parus en 1920 conservés dans notre bibliothèque

Historique des fêtes du centenaire de l’Académie de Metz le 12 juin 1919. Metz. Imprimerie lorraine, 1920.

 

Illustrated catalogue… in the Wallace collection. Londres. His Majesty’s stationery office, 1920.

 

« L’écu dit espagnol et son emploi dans la décoration des sceaux français aux XIII° et XIV° siècles. » Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France  (1920).

 

Lou libre d’or de Santo Estello. Li vitimo de la grando guerro. Nostis eros. Avignon. Roumanille, 1920.

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Bibliographie cinématographique.

Voici ci-dessous une liste de livres et d’articles relatifs au cinéma que j’ai répertoriés dans la bibliothèque de l’Académie :

« 30 énigmes de l’art. » Beaux Arts, no. août (2015).

« Autant en emporte le vent. » Réalités, no. janvier (1947).

Célébrations nationales. Paris. Direction des archives de France, 2004.

« Contient notamment :
Exposition : Marcel Pagnol de retour à Allauch. » Au fil d’Allauch, no. novembre 2014 N° 117 (2014).

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Un portrait de Victor Hugo à l’Académie de Vaucluse.

Dans un salon de l’hôtel de l’Académie de Vaucluse se trouve une gravure d’Albert Decaris (1901-1988) représentant Victor Hugo. Je me demandais pourquoi nous possédions cette œuvre. Je viens de trouver la réponse : le 18 octobre 1985 se tint à Toulon une réunion interacadémique intitulée « Hommage à Victor Hugo des Académies de Provence ». A cette occasion, le graveur Decaris exécuta une gravure intitulée Victor Hugo à Toulon, tirée à 50 exemplaires, dont 20 furent distribués en hommage. Elle illustra le programme de la réunion, et fut reproduite dans le Bulletin de l’Académie du Var (numéro de l’année 1985). Dans le même bulletin ont été édités les actes de cette rencontre ; on y trouve notamment l’article « Victor Hugo en Avignon par le professeur André Le Revérend (président de l’Académie de Vaucluse de 1991 à 1998).

Victor Hugo séjourna en effet à Avignon à l’automne 1839, au cours de l’un de ses nombreux voyages en France et en Europe, durant lesquels il prenait des notes, et dessinait, accumulant des matériaux pour ses futures œuvres.

On trouvera des détails sur ce séjour dans l’ouvrage de Suzanne Olivé-Basso « Victor Hugo en Provence », édité par Alain Barthélemy (Avignon, 1985). Hugo arriva à Avignon le 26 septembre 1839 à 17h. et en repartit le 28 à la même heure. Sur son chemin de retour à Paris, il s’y arrêta du 11 octobre à 6 h. du matin et en repartit le 12 à 5 heures.Je ne donne ci-dessous qu’un court extrait de ses notes de voyage :

… Avignon n’est plus qu’une petite ville, mais c’est une petite ville d’un aspect colossal. J’y suis arrivé vers le soir. Le soleil venait de disparaître dans une brume ardente ; le ciel avait déjà ce bleu vague et clair qui fait si divinement resplendir Vénus ; quelques têtes d’hommes, brunes et hâlées, se montraient sur les hautes murailles comme dans une ville turque, une cloche tintait, des bateliers chantaient sur le Rhône, quelques femmes pieds nus couraient vers le port, je voyais par une porte ogive monter dans une rue étroite un prêtre portant le viatique précédé d’un bedeau chargé d’une croix et suivi d’un fossoyeur chargé d’une bière, des enfants jouaient sur des pierres à fleur d’eau au bas du quai ; et je ne saurais dire quelle impression résultait pour moi de la mélancolie de l’heure mêlée au grandiose de la ville.

Avignon se meurt comme Rome de la même maladie que Rome avec autant de majesté que Rome.

Pourtant, si vous voulez conserver l’impression entière, si vous voulez emporter dans votre esprit, dans votre cœur peut-être, Avignon vierge et vénérée, si vous voulez qu’aucun sentiment moindre ne trouble en vous les hautes pensées qui sortent de la contemplation de cette ville, n’abordez pas, n’entrez pas dans Avignon, passez en toute hâte, descendez le Rhône, gagnez Beaucaire ou Marseille, une cité marchande quelconque et de là retournez vous vers Avignon pour l’admirer

On trouvera ci-dessous un lien d’accès à un fichier word contenant les ouvrages et articles à ce jour répertoriés dans la catalogue de notre bibliothèque et ayant trait à Hugo.

biblio hugo

Jean-Louis Charvet, bibliothécaire-archiviste de l’Académie de Vaucluse.

Partie des ouvrages et articles parus en 2017 et figurant au catalogue de la bibliothèque de l’Académie de Vaucluse.

Alloin, Danielle. « L’interféromètre du plateau de Bure, NOEMA, un instrument de pointe pour détecter les rayonnements millimétriques en provenance du cosmos. » Bulletin de la Société d’études des Hautes-Alpes  (2017).

 

Ancel, Bruno, Chiara Rota, et Aymeric Lenne. « Le tunnel de la Traversette ou pertuis du Viso, première percée alpine au XV° siècle. » Bulletin de la Société d’études des Hautes-Alpes  (2017).

 

Aramel, Philippe. « Le château au XVIII° siècle dans le département du Vaucluse : un domaine agricole et un château de plaisance. » Provence historique, no. 261 (2017).

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Catalogue (très partiel) des articles parus dans les Mémoires de l’Académie.

« Compte-rendu de la séance solennelle du 22 octobre 1966 ; prix remis à Henri Rolland (prix Paul de Faucher) et à Henri Bosco (prix de l’Académie) ; divers discours, dont un, important, de Jean Garcin. » Mémoires de l’Académie de Vaucluse (1967/1).

« Le souvenir de Pétrarque en Avignon. » Mémoires de l’Académie de Vaucluse, no. XXXII 1932 (1932). Continuer la lecture de Catalogue (très partiel) des articles parus dans les Mémoires de l’Académie.

Dons d’ouvrages à l’Académie par la famille Barthouil.

Madame Elena Barthouil-Ionesco et maître Tanguy Barthouil ont fait don à l’Académie d’un ensemble de brochures et livres dus à la plume de feu notre collègue  Georges Barthouil (1934-2013). Professeur à l’Université d’Avignon, il travailla essentiellement sur la littérature italienne. Il participa activement à l’organisation de nombreux colloques. Il était également un poète et un peintre de talent.

Jean-Louis Charvet, bibliothécaire-archiviste.

Liste des articles et livres Continuer la lecture de Dons d’ouvrages à l’Académie par la famille Barthouil.

Don à l’Académie de cartes à jouer du XVIII° siècle.

 

CARTES XVIII 002     CARTES XVIII 003

Notre ancien collègue Frédéric Challiol, président de l’association culturelle A bec et griffes, vient de faire don à l’Académie d’un  important ensemble de cartes à jouer du XVIII° siècle, certainement toutes exécutées par les maisons Payen (Avignon) et Trescartes (Carpentras). Elles portent des notes manuscrites vraisemblablement rédigées à la fin du même siècle par un avignonnais ou carpentrassien, peut-être  âgé et hypocondriaque,ou bien s’agit-il ‘un médecin : presque toutes ont pour sujet la médecine et l’hygiène, surtout alimentaire….

Après étude, je publierai un texte plus important à ce sujet.

Jean-Louis Charvet, bibliothécaire-archiviste.

P.S. Sur ce sujet, voir l’article publié dans nos Mémoires en 1955 par notre collègue Chobaut :

http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/PH-1955-05-022_01.pdf

P.P.S.du 1° décembre 2015. Il est fort possible que le propriétaire de ces cartes ait été le médecin avignonnais  Gastaldy qui fut un très fin et très renommé gastronome.